Voilà une longue chanson bien sympathique ! E s'agit, en effet de 9 couplets bien originaux, dont le seul point commun est cet avertissement final : "Gare au gorille !..." ; dans une moindre mesure, on remarquera, aussi, que chaque se compose de 9 vers, ce qui n'est pas sans rappeler le rythme poétique. Pour respecter les règles d'écriture que l'auteur s'est imposé, celui-ci n'a pas hésité à couper ses phrases de manières assez étrange. On peut dire, donc, que les césures sont posées de manière arbitraire, ce qui pourrait entraver la compréhension, si le chanteur ne s'était pas accompagné que d'une guitare. Au premier abord, on aurait envie de dire que le texte relate un incident qui s'est produit dans un zoo, mais, vu que, dans un deuxième temps, des êtres humains interviennent - non pour contrainte la bête -, il serait inexact de se borner à ce constat des mots. On se dit qu'il y a, très certainement, une métaphore. Et on la découvre bien vite : en effet, le gros singe représente l'animalité, que l'on peut retrouver, parfois, chez l'Homme. Dans le cas présent, le "puissant" mâle est faussement courtisé par une bande de "femelles". En réponse aux sollicitations, il est normal que celui-ci s'approche, ne serait-ce que pour aller voir de quoi il est question. Mais elles, dont le but était de jouer s'enfuient instantanément, quand elles ont compris que le message est passé, comme des moineaux s'envolent quand un passant fonce vers eux. Pour reprendre un terme familier, on dira qu'il s'agit "d'allumer" l'instinct masculin. Puisque toutes se sont enfui, ne reste que ceux qui n'ont rien à faire de l'évènement. Mais, vu que, initialement, il y a eu excitation délibérée, celui qui en est la victime ne peut plus se retenir, et fait un choix qui n'a plus rien de raisonnable. Ainsi, par cette oeuvre musicales, on se moque gentiment du genre humain.

Pensez-vous qu'il s'agit de la bonne interprétation du "Gorille" ?

Chose importante : ce chanteur est né le 22 octobre 1921 à Sète, et est mort non loin de là, à Saint-Gély-du-Fesc, le 29 octobre 1981 ; du coup, il aura vécu 60 ans et 1 semaine. C'est bien cours pour un artiste qui n'a réussi à atteindre la consécration qu'à l'âge de 31 ans, en 1952. Toutefois, il serait injuste de passer sous silence le fait qu'il a publié des écrits dix ans auparavant, ce qui a déjà du lui rapporter quelque gloire. Surtout que, très jeune, il avait déjà été autorisé par ses parents à tenter sa chance dans la capitale. Malheureusement, sa première tentative dans la plus grande ville française a été brisée par la guerre, et l'irruption des Allemands. Sur ce point, on doit souligner combien il peut être embêtant d'avoir un voisin belliqueux, car, vu comment le conflit est arrivé, il est certain le France et l'Angleterre ne le voulaient pas. Si cela est vrai au niveau national, ça l'est aussi au niveau individuel. Bref, c'est sans doute la raison de l'éclosion tardive que l'on étudie, même si la déportation, dans le cadre du Service du Travail Obligatoire, a été quelque peu fructueux, puisque ce fut l'occasion de nouer de précieux contact amicaux : quand le destin se veut heureux, rien ne semble l'arrêter. Pourtant, il est clair que ce n'est pas outre-Rhin que les moments les plus cruciaux de son existence ont eu lieu : en fait, la rencontre décisive se fit entre l'enfance et l'adolescence ; il s'agit d'un professeur de français, qui aura su faire découvrir à son élève que lui-même avait un amour certain pour l'écriture, et, en particulier, la poésie. Cette passion ne le quittera jamais, de la modeste maison parisienne où il se réfugie pour échapper à l'occupant, jusqu'au cabaret de Patachou, qui représentera, pour lui, la voie du succès. Du coup, sa carrière se soldera par la parution de 14 albums, en plus des 10 fois où il a eu l'honneur de faire le bonheur des libraires.

Si vous le pouviez, ressusciteriez-vous Georges Brassens ?

On ne peut pas donner un titre spécifique à ce film, puisqu'il s'agit, en fait, de 4 courts-métrages, dont le réalisateur, qui a son nom cité dans l'intitulé, est burkinabé. Les films en question s'appellent "A nous la rue", "Le Neveu du peintre", "L'enfant et le caïman" et "L'Oeuf" ; ils datent, grossièrement, de la première moitié des années 90, avec des dates de production qui s'échelonnent de 1989 à 1995. Comme le veut l'habitude, on va choisir un thème, le plus transversal possible. Dans ce cas, il semble que la notion phare soit l'enfance. D'abord, il faut dire que, en Afrique, il n'y a pas tellement d'autre possibilité de se considérer soi-même (bien que les animaux ne soient pas en reste). Ensuite, on peut, peut-être, pointer une trop grande béatitude de l'adulte (qui promeut les idées) à propos de son évolution antérieure. Il faudrait croire, donc, qu'un homme d'expérience peut s'émerveiller, de façon outrancière, de ce qu'il voit, non de ce qu'il est. C'est-à-dire qu'il ne prend pas la peine d'analyser ce qu'il y a en lui, mais uniquement ce qu'il y a devant lui. Et, sur ce point, on peut dénoncer le manque de curiosité... En s'intéressant à des détails que l'on peut essayer de retrouver dans chacune des oeuvres, on peut être à peu près sûr que l'on ne dévoile pas l'intrigue. Ainsi, on ne doit pas avoir peur de révéler que l'on souligne l'ingéniosité que peuvent développer les jeunes éléments de la société quand ceux-ci s'ennuient : dommage que cela ne dure pas ! Car, on peut noter, aussi, que la découvertte de situations nouvelles finit par blaser, car on sait que, désormais, il y a mieux. Dans un troisième et un quatrième temps, on met en avant l'innocence de celui qui vient de naître, que celui qui a perdu cette fraîcheur morale peu manipuler à l'envi.

Votre curiosité va-t-elle se porter sur Moustapha Dao ?

Entre le 18 au 24 octobre, voici ce que l'on a relevé, en analysant les statistiques de meilleures ventes de livres :

1. Les Nouvelles Aventures de Lucky Luke (T. 4) : Lucky Luke contre Pinkerton, de Achde, Daniel Pennac et Tonino Benacquista, chez Lucky Comics (BD)

Allez-vous vous mettre sous la dent "Les Nouvelles Aventures de Lucky Luke" ?

2. La Première Nuit, de Marc Levy, chez Pocket (roman)

Conseillez-vous de lire "La Première Nuit" ?

3. Un lieu incertain, de Fred Vargas, chez J'ai Lu (roman)

Allez-vous vous mettre sous la dent "Un lieu incertain" ?

4. Les Chevaliers d'Emeraude (T. 12) : Irianeth, d'Anne Robillard, chez Michel Lafon (jeunesse)

Allez-vous vous mettre sous la dent "Les Chevaliers d'Emeraude" ?

5. Elle s'appelait Sarah, Tatiana De Rosnay, chez LGF (roman)

Allez-vous vous mettre sous la dent "Elle s'appelait Sarah" ?

Sorties :

Il reste du jambon ?, un film de Anne Depétrini, avec Anne Marivin, Ramzy Bedia, Marie-France Pisier...

Est-ce que le cinéma sera incontournable avec "Il reste du jambon ?" ?

Very Bad Cops, un film de Adam McKay, avec Will Ferrell, Mark Wahlberg, Dwayne Johnson...

Est-ce que le cinéma sera incontournable avec "Very Bad Cops" ?

Vénus Noire, un film d'Abdellatif Kechiche, avec Yahima Torres, Olivier Gourmet, André Jacobs...

Est-ce que le cinéma sera incontournable avec "Venus Noire" ?

The American, un film de Anton Corbijn, avec George Clooney, Thekla Reuten

Est-ce que le cinéma sera incontournable avec "The American" ?

Le Royaume de Ga'Hoole - La légende des Gardiens, un film de Zack Snyder, avec Emilie de Ravin , Jim Sturgess , Sam Neill ...

Est-ce que le ciné sera important avec "Le Royaume de Ga'Hoole" ?

Box-office :

1. Arthur 3 La Guerre Des Deux Mondes, un film de Luc Besson, avec Freddie Highmore , Mylène Farmer , Gérard Darmon...

Avez-vous adoré "Arthur 3 - La Guerre Des Deux Mondes" ?

2. The Social Netkork, un film de David Fincher, avec Jesse Eisenberg , Andrew Garfield , Justin Timberlake...

Avez-vous adoré "The Social Network" ?

3. Moi, moche et méchant ; un film de Chris Renaud et Pierre Coffin, avec les voix originales de Steve Carell, Julie Andrews, Jason Segel... et la voix de Gad Elmaleh pour la version française

Avez-vous eu l'honneur de savourer "Moi, moche et méchant" ?

4. Des Hommes et des Dieux, un film de Xavier Beauvois avec Lambert Wilson, Michael Lonsdale,Philippe Laudenbach, Olivier Rabourdin, Jacques Herlin, Sabrina Ouazani

Vous estimez-vous chanceux de voir "Des Hommes et des Dieux" ?

5. Elle s'appelait Sarah, un film de Gilles Paquet-Brenner, avec  Kristin Scott-Thomas , Mélusine Mayance , Niels Arestrup ...

Avez-vous adoré "Elle s'appelait Sarah" ?