• Voici un film ancien (1964) réalisé par Claude Lelouch. A cette époque, le réalisateur est encore méconnu du grand public, et, surtout, les (ou la) critique(s) fait (ou font) une mauvaise publicité au jeune metteur en scène : par conséquent, il ne faut pas s'étonner si aucun nom fameux n'émerge du casting, mis à part celui du créateur, qui, nous dit-on, a dû aller chercher le succès en Suède. En fait, un seul nom nous rappelle quelque chose : celui de Jacques Martin, mais on nous explique que cela relève plus de l'improvisation. On peut, donc, rentrer, tout de suite, dans le vive du sujet, en évoquant le fait que les actes bizarres, dont on peut être témoin aujourd'hui, sont, peut-être, dus aux lois, avec lesquelles, on fixe un cadre trop restreint, pour contenir la société. En fait, par certaines règles, qu'un petit groupe au pouvoir pense promouvoir légitimement, parce qu'il croit (et il a souvent raison) représenter l'avis le plus répandu, on impose à tous les bornes que l'on a décidé, parce qu'on les juge acceptables. Il est forcé, alors, que certains dépassent les garde-fous que l'on a posé ; non par défiance, mais par faiblesse morale : les individus qui sortent des rangs ne savent pas mépriser leurs pulsions. D'un autre côté, cela a du bon, car on donne, par là, les repères de la normalité aux nouveaux éléments, qui, chaque jour s'affirment mieux. Cela contribue à définir ce que sont les masses des gens, ce qu'il faire pour ne pas se marginaliser : pour passer inaperçu, il convient de faire comme les autres. Ce dernier aspect fait que l'on se gardera de ne pas trop critiquer l'ordre établi. Cela dit, puisque l'on en arrive, parfois, à des situations ubuesques, on dira que l'interdiction n'est que la première étape d'un processus qu'il faut continuer à réfléchir.

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  • Il est intéressant de s'intéresser à la manière, dont l'enfance de celui, qui est, aujourd'hui, un des hommes les plus médiatisé de France, a été gérée. Pour commercer, on dira que l'actuel dirigeant de notre pays (c'est lui qui met en oeuvre les directives du Président, en théorie) est né le 4 mars 1954 au Mans, dans une famille conventionnelle, avec une mère historienne et un père notaire ; des gens sûrement aisés, mais sans plus. Surtout que, avec une fratrie de quatre enfants, dont il est l'aîné, les revenus sont divisés. Autre chose importante : l'élève en question est plutôt turbulent, puisqu'il est exclu, à plusieurs reprises, des établissements scolaires qu'il fréquente. Toutefois, il parvient jusqu'au bassalauréat, qu'il obtirnt à l'âge de 18 ans. Il complète son instruction classique par une maîtrise en droit public, qu'il affine l'année suivante - en 1977 - par un DEA. Cela constitue le bagage qui est le sien, et, à côté de cela, il est important de dire que, dès la fin de son passage à l'école, il parvient à décrocher de précieux stages d'été à l'AFP, ce qui lui donne l'occasion de faire ses classes à l'international. Ainsi, à 23 ans, il est correctement armé pour entamer son glorieux parcours. Mais, c'est deux ans plus tôt qu'il manifeste son intérêt pour la politique : à 21 ans, c'est une chose positive d'avoir une conscience aussi affermie de la société, et il est encourageant, pour un jeune élément de 22 ans, de devenir assistant parlementaire du député de la Sarthe. Mais, il aurait pu se décourager, quand, quatre ans plus tard, celui qu'il assiste meurt. Heureusement, l'entourage du défunt convainc le jeune homme de succéder à celui qui était son mentor ; et, en 1981, il est remis sur les rails du succès, en devenant, à 27 ans, un des conseillers généraux de la Sarthe. A partir de là, la prochaine étape est très vite atteinte, puisqu'il ne lui faut que quelques mois pour reprendre la place de député de son prédécesseur. Même si, sur le coup, la confrontation avec la mort a été dur, cela aura été un coup de pouce, pour le propulser en politique. Cette ouverture sur la scène nationale lui fait rencontrer Philippe Seguin, son nouveau Pygmalion. Par conséquent, il peut aborder tranquillement son ascension. Dès 1993, il devient, pour deux ans, Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, pour finir le mandat de François Mitterand. Il est reconduit sous Jacques Chirac, pour 5 mois et demi, au poste de Ministre des Technologies de l'Information et de la Poste. Puis, le Ministère change de nom, et il est reparti pour 2 ans. A ce moment, il quitte le gouvernement pour devenir, pendant 4 années, Président du Conseil Régional des Pays de la Loire. Ensuite, c'est le retour au pouvoir central, avec le portefeuille des Affaires Sociales, puis celui de l'Education Nationale. La conclusion de ce parcours est, à ce jour, le tête du gouvernement.

    Pensez-vous que François Fillon va encore progresser ? 


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  • Le thème de cette chanson ne fait pas de doute : il s'agit, comme dans beaucoup de cas de cas, de l'amour. Ou, plus précisément, de la fascination que l'on peut ressentir à l'égard de l'être aimé. On pourrait, même, dire que, dans ce texte, on détaille la manière, avec laquelle une personne en envoûte une autre. Avec 2 couplets et 2 refrains (ce dernier, en lui-même, est plutôt long), on nous explique, de manière non didactique mais narrative, que ce qui fait que l'on est intéressé, dans la séduction, par tel ou tel individu, est que l'on juge que ce dernier sait sortir, par son comportement, de la masse des gens ("Mais autour de moi, tout tourne aussi rond"). Pour cela une certaine dose de folie sera apprécié : cela rapporte à un côté mystérieux, qui fait que l'on littéralement transcendé par l'autre. Dans le cas présent, il semble que ce qui fait bonne impression est l'attitude stoïque de la dulcinée (ce que l'on soupçonne, puisque c'est un homme qui chante). Il faut dire que, si, en l'occurrence, on est en présence d'un artiste à la sensibilité exacerbée, qui analyse chaque évènement dont il est témoin, il n'est pas étonnant qu'il soit surpris du fait que l'on puisse passer au-dessus de cela. Cela dit, pour que la satisfaction soit totale, il manque encore quelque chose ; c'est ce que laissent entendre les mots "J'aime encore mieux ça", selon lesquels on pourrait croire que la panacée n'est pas là. Certes, si certains détails sont manquants, on veut bien reconnaître que l'on est envoûté par la volupté ("Moi je fais ron-ron"). Enfin, c'est peut-être un le commun de rappeler que, dans le type de relation que l'on décrit, l'authenticité est recherché ; c'est la signification du titre.

    Cette analyse de "Ca C'est Vraiment Toi" vous séduit-elle ?


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  • En ce qui concerne l'enfance de cet artiste, il semble qu'il n'y ait rien à dire, si ce n'estqu'il est né à Chalons-sur-Saône le 6 novembre 1961. On peut juste signaler que, à la fin de cette prime jeunesse, il stoppe sa scolarité (cela ne doit pas laisser présager d'un quelconque niveau d'intelligence, car, en l'occurrence, la durée des études n'a pas été garante du succès), pour se lancer dans une carrière d'acteur. D'ailleurs, dès 1981, alors qu'il n'a que 20 ans - voire 19, puisqu'il est né en fin d'année -, il parvient à décrocher des petits rôles ; ce qu'il continue à faire tout au long de sa carrière, en filigrane, puisqu'il totalise, aujourd'hui, 14 apparitions au cinéma, et 5 à la télévision. Mais, 6 ans après ses débuts, il se rend compte qu'il n'officie pas dans le bon métier. C'est pourquoi, en 1987, il écrit une première chanson, qui est un grand succès, avec un premier album en 1990. Mais voilà : ses chansons ne plaisent pas à tout le monde, et il lui faut se rendre à l'évidence : il n'est pas fait pour l'écriture. Pour autant, tout n'est pas à rejeter en lui, puisqu'il a, tout de même, réussi à trouver le succès. C'est ainsi que Jean-Jacques Goldman prendra le temps de lui écrire des chansons. Il n'est pas donné à tout le monde de savoir éviter tous les écueils de la sensibilité nationale, et voilà que cet artiste a dû être relégué au rang de simple interprète. C'est-à-dire que, une fois qu'on l'a vu briller, le milieu qu'il tentait de transcender s'est occupé de lui façonner une place dans laquelle il pourrait se montrer sous son meilleur jour ; on serait tenté de déduire que, parmi l'élite, on est, parfois, obligé d'accepter la place que l'on veut bien vous donner. Le choix de valider les exigences des autres révèle une personnalité opportuniste, et les choses sont peut-être mieux comme ça : dans le cas présent, la consécration est bien venue, grâce aux 15 - et bientôt 16 - albums du chanteur.

    Le passé de Florent Pagny vous permet-il de prédire son bon avenir ?


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