• Avec cet artiste, qui nous a quitté le 13 février 2008, on a l'impression de remonter le temps, vu qu'il a fait preuve d'une extrême longévité. L'histoire commence le 18 juillet 1917 en Guyane française, de parents guadeloupéens. Il ne semble pas que son enfance ait été particulièrement dure, mais, peut-être a-t-il été bouleversé d'être déraciné de son berceau natal, dès l'âge de 12 ans. Il faut préciser, toutefois, que la voie qui mène au succès n'a pas forcément à être entachée de malheur. Bref, il débarque au Havre le 16 août 1929, et ne met pas très longtemps à se faire remarquer, puisque, dès 1933, il décroche ses premiers cachets, en compagnie de son frère. Il n'a, alors, que 16 ans, et c'est deux plus tard qu'il rejoindra le clan de Django Reinhardt. Sur ces entrefaites, arrive la guerre, qu'il fuit, de 1941 à 1945. Cela lui servira, en quelque sorte, de tremplin, puisque l'exil en Amérique du Sud lui donne l'occasion de rejoindre l'orchestre de Ray Ventura, avec lequel il fait ses premières classes, et, notamment, la célèbre imitation de Popeye. Cela nous amène à l'année 1947, pendant laquelle sort son premier album, alors qu'il a 30 ans. A partir de là s'ouvre, pour lui, une longue carrière, par laquelle il consacrera l'apparition du rock'n'roll français, et qui durera jusqu'à sa mort. Celle-ci verra la parution de 25 albums (dont beaucoup, selon l'ancienne école, ont un nom similaire) et la participation à 10 films. Bizarrement, il n'a pas reçu beaucoup de distinctions pour sont oeuvre exceptionnellement longue. Cela s'explique, sans doute, par la mise en place "tardive" d'un système de récompense régulier, dans le domaine musical français ; cela met en évidence l'aura intergénérationnelle de l'artiste.

    Regrettez-vous de ne plus voir évoluer Henri Salvador ?


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  • Cet artiste, par sa longévité, semble se perdre dans les couloirs du temps. Il faut dire qu'il a été très actif avec, déjà, 10 albums (dont 2 ne sont pas vraiment originaux), et un autre à venir. Cette carrière auréolée de succès, qui dure depuis 21 ans, s'attache à une vie, qui démarre le 26 mai 1964, à New York. Comme c'est souvent le cas dans le show-business, il faut parler de l'ascendance, qui, dans ce cas-là, est fameuse : le père est présentateur télé et la mère est actrice. Les revenus sûrement confortables qu'apportent ces fonctions font que, dès ses premières où l'innocence de l'enfance commence à s'estomper, le rejeton est envoyé, à l'autre bout du pays. Ce déracinement est, peut-être, prématuré, mais il aura permis au jeune garçon de se faire sa propre expérience. Surtout, cela l'amènera à rencontrer d'autres élites, puisque c'est au lycée de Beverly Hills qu'il rencontre Nicolas Cage, entre autres. C'est une histoire de riches, puisque l'on imagine aisément que les parents les plus fortunés inscrivent leurs enfants dans les établissements scolaires les meilleurs. Cette formation initiale, que l'on imagine solide, amène l'artiste en question à parvenir, à l'aide de sacrifices personnels, à faire ses preuves, dès 1989, avec un premier album qui recueille un succès mitigé. Il faut dire que le public n'a pas été préparé, au préalable, à l'émergence de cette nouvelle icône. Dans ses premières années d'évolution dans le milieu musical, c'est, donc, la production d'autres pointures - notamment Madonna et Vanessa Paradis - que des profits pourront être engrangés. En évoquant le nom de cette chanteuse française, on doit savoir que la star américaine que l'on étudie, ici, a pu compter sur son physique avantageux pour relayer sa vertu personnelle.

    Avez-vous trouvé de quoi être amateur de Lenny Kravitz ?


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  • Dans l'optique d'être au faîte de l'actualité musicale, la personnalité que l'on étudie est - on ne peut plus - sous les feux des projecteurs. En effet, la chanteuse en question est en pleine promotion de son troisième album, et se doit, donc, d'être active. A ce stade, sa carrière est déjà confortablement lancée, et il serait étonnant de la voir déserter les scènes où elle peut se produire ; cela vaut pour l'avenir proche, au moins. S'il ne semble pas trop risqué de se prononcer sur le fur, en l'occurrence, c'est que l'artiste en question était, anciennement, très timide : cela l'a longtemps empêché de faire preuve de son talent vocal, et cela se retrouve dans le nom de scène ; il n'aura échappé à personne que shy, en anglais, veut dire timide ; la période est révolue, selon les dire de l'intéressée. En effet, Tamara Marthe (de son vrai nom) a pris goût à son métier. L'aventure commence, pour elle, le 28 novembre 1985, date où elle naquit à Trappes, dans les Yvelines. Son père est originaire de la Martinique, ce qui explique le "M" de son pseudonyme. Comme on y a déjà fait allusion, elle peut espérer quitter son milieu social à partir du moment où ses passions pourront s'affirmer ; elle est, bien sûr, largement influencée par le zouk. Mais, en fait, c'est la rencontre de deux personnes dynamiques, qui, pour elle, vont démarcher les maisons de disques, ce qui lui permettra de se faire remarquer par le rappeur et producteur K'Maro. Elle peut, donc, remercier ses professeurs de danse : grâce à eux, elle part enregistrer à Montréal (qui oserait manquer une telle opportunité ?), et finit de convaincre l'équipe qui va lui ouvrir les portes du succès. Elle se fait d'abord connaître en collaborant avec son promoteur, puis, très vite, enregistre son premier album. Celui-ci a rapidement connu un vif succès, ce qui l'a mis définitivement sur de bons rails.

    Pensez-vous, vous aussi, que Shy'm est une artiste prometteuse ?


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  • On aime mettre en avant les faits spectaculaires : il n'aura, donc, pas échappé aux journalistes que ce chanteur a vécu de près (derrière un canapé) le génocide du Rwanda. Malheureusement, c'était pour ses parents, ainsi que ses frères et soeurs, se faire massacrer. Suite à cela, il a dû fuir en République Démocratique du Congo, pour y retrouver des amis de ses parents : ceux-ci se sont, apparemment, bien occupé de lui ; peut-être parce que leur nationalité allemande leur autorisait d'avoir de la compassion pour autrui. C'est, en fait, la chance qu'a eu dans son malheur Cornelius Nyungura : il est né en Allemagne, à Fribourg-en-Brisgau, le 24 mars 1977. Du coup, le fait d'avoir été recueilli par une famille européenne lui permet de retourner dans le pays où il est né. Mais, il quitte celui-ci dès 1997, pour aller vivre au Québec. A côté de ses études, il poursuit ses activités musicales, et, très vite, il fait la connaissance d'autres artistes en devenir, et fonde un groupe, à 3, avec eux. Cependant, le jeune homme ne perd pas de vue son intérêt personnel, et quitte le bateau quatre ans plus tard. On est en 2001, et il ne compte pas laisser s'essouffler la machine qu'il a mis en marche : c'est pourquoii il prépare déjà un album solo. Mais, vu qu'il l'écrit, le compose, l'arrange et le co-réalise lui-même, il faut attendre 2002 (pour le Canada) et 2003 (pour la France) pour le voir sortir. Entre temps, il se fait la main en participant à des compilations. Après ce premier succès, il revient 3 ans plus tard, avec un deuxième opus. Celui-ci sera suivi de deux autres productions, dont une anglophone, sortie aux Etats-Unis.

    Corneille va-t-il encore charmer nos oreilles encore longtemps ?


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  • Zaz

    Il peut être épineux de trouver des informations sur une étoile montante, dans le sens où il n'y a pas grand chose à dire sur une carrière qui n'existe pas encore ; mais, en l'occurrence, il y a des choses à rappeler. Ainsi, il est intéressant de savoir que Isabelle Geffroy (ou Geoffroy) est née à Tours en 1er Mai 1980. Après une formation au Conservatoire de sa ville, alors qu'elle est enfant, ce qui, par conséquent, a structuré sa personnalité, c'est dans le Sud-Ouest - à Bordeaux - qu'elle émerge, en 2001. C'est sûrement à cette époque qu'elle chante devant 10.000 personnes au stade d'Hendaye. En fait, c'est au groupe qu'elle a rejoint qu'elle doit ses premiers succès, puisqu'elle passe par Bayonne, Carcassone... Elle va même à Casablanca, au fin fond de la Sibérie, en Colombie et en Egypte. Certes, il est difficile de connaître la chronologie précise des choses, mais c'est sûrement aguerrie qu'elle débarque, en 2006, à Paris, où, la encore, la réussite l'attend. On peut citer, entre autres, ses prestations sur la Place du Tertre, à Monmartre, ou encore sur cette scène mythiqque qu'est l'Olympia. Vu que sa voix de gouailleuse rappelle celle d'Ediith Piaf, il lui est plutôt facile d'envoûter le public français ; c'est, donc, tout naturellement qu'elle a fait la rencontre des producteurs  qui lui ont donné l'opportunité de faire son premier album éponyme. Elle fait également la connaissance du Raphaël, qui lui composera trois chansons, pour l'oeuvre qui la fait connaître du grand public.


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