• Il est vrai que ce film n'est pas vraiment "ancien", dans le mesure où il est sorti à la fin de l'année 2004; néanmoins, cela appartient au passé. Malgré que ce soit une production purement française, car il s'agit d'une production Europacorp (la société de Luc Besson, qui est comparable à la Dreamworks de Steven Spielberg), on ne peut pas donner de date précise, quant à la diffusion en salle, puisque au moins 12 pays ont pu assister aux projections. Les acteurs principaux sont, donc, bien de chez nous : ils sont cinq et ils s'appellent Larbi Naceri (le frère de Samy Naceri), Tony D'Amario, Dany Verissimo, Cyril Rafaelli et David Belle. Il faut signaler que ce dernier n'a pas de rapport avec le milieu du ccinéma, puisque c'est l'inventeur du parkour, c'est-à-dire l'art d'évoluer avec grâce en milieu urbain, en donnant l'impression de franchir des obstacles a priori insurmontables avec une facilité déconcertante. Il n'est, donc, pas superflu de préciser que la plus grande partie des cascades sont réalisées sans effets spéciaux ni trucages. Quand il s'agit de dire des choses qui s'attachent plus à l'esprit qu'à l'histoire, on sait que l'on presque dire tout et n'importe quoi, mais deux aspects semblent s'imposer : le premier montre combien la hiérarchie, système conçu, malgré lui, de manière à ce que celui qui se trouve à la base de l'organisation est susceptible d'être envieux de son supérieur, attise la versatilité des Hommes, qui ont tôt fait décrédibiliser ce haut responsable, dès que celui-ci a fait l'erreur de ne plus pouvoir remplir les devoirs liés à sa fonction ; le deuxième souligne que le cynisme politique, qui implique le recours à des solutions trop radicales; n'est pas une réponse acceptable à un problème donné, dans le sens où cette option est bien trop facile, et ne sait pas satisfaire chaque partie prenante à telle ou telle affaire, ce qui ne convient pas.

    Ces conclusions morales incitent-elles à regarder "Banlieue 13" ?

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  • Ce film est, certes, fort connu, dans le sens où il a lancé la carrière de Sophie Marceau, mais, puisqu'il a été réalisé en 1980, il est important de prendre le temps de le voir. Surtout que le casting est loin de laisser indifférent : aux côtés de l'étoile, alors, naissante que l'on a cité, il y a Brigitte Fossey, Claude Brasseur, Dominique Lavanant, Bernard Giraudeau... Tout se beau a travaillé sous la direction de Claude Pinoteau. Avec 30 ans de recul, on comprend mieux pourquoi la première dont on a cité le nom, ici, a pu être remarquée : au milieu des autres enfants, il est vrai qu'elle fait preuve d'aptitudes cinématographiques meilleures. Il est que son âge, à la date du tournage - elle n'a que 13 ans -, l'a peut-être aidé, car on peut supposer que, à ce moment de la vie de l'actrice, son innocence enfantine était déjà écornée, et qu'elle a su, par conséquent, se donner à fond pour ce qui devait être son rêve, c'est-à-dire devenir une star du grand écran. Pour parler d'un des aspects de l'oeuvre, sans en dévoiler le thème principal, ce qui reviendrait, pour le coup, à enfoncer des portes ouvertes, on peut s'appesantir sur les relations que peuvent entretenir une arrière-grand-mère et son arrière-petite,fille. Aujourd'hui, on sait que les jeunes ont une fâcheuse tendance à délaisser les vieux, car les premiers savent qu'ils doivent profiter de leur mieux de leur jeunesse. Surtout, on doit dire que, à l'époque dont il est question, la généralisation de la pilule (ce mot est pourtant prononcé) n'avait pas encore libéré les moeurs autant qu'en 2010, et, du coup, un certain respect complice subsistait entre les deux protagonistes que l'on a évoqué. Le fait que la démocratisation du produit contraceptif n'était pas effectuée se voit à d'autres niveau de la société d'alors, et si, à première vue, le rapport avec la confrontation intergénénationelle n'est pas évident, on peut supposer que c'est ce bouleversement de la vie des femmes, qui a contribué au rééquilibrage de la liberté, pour les deux genres sexuels que nous connaissons, qui est à l'origine de l'éloignement que l'on tente de caractériser.

    Ces explications vous convainquent-elles de (re)voir "La Boum" ? 

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  • Il est certain que le bon sens aurait voulu que l'on commence la série par son premier épisode. Cela dit, ce deuxième opus ne nécessite pas que l'on ait vu son précédent. Il est plus important de savoir que ce deuxième film date de 1979 ; qu'il a été écrit et réalisé par Sylvester Stallone lui-même ; et que cela a été l'occasion, pour lui, de recevoir quelques récompenses. Si le personnage central de cette oeuvre n'est, certes, pas à la hauteur de l'acteur qui l'incarne (dans la fiction, il n'est pas question d'écrire), ce dernier a eu l'intelligence de s'entourer d'acteurs médiocres, par rapport à lui (même si, sur le coup, il ne pouvait pas savoir qu'il serait le seul à passer à la postérité), peut-être pour mieux se faire remarquer, au royaume des aveugles. Cela a sûrement été une aubaine, dans le sens où les recettes totales seraient de 85.2 millions de dollars. Au niveau du contenu, il sera intéressant de commenter le fait que, parfois, les reconversions professionnelles sont difficiles, quand on a été sportif de haut niveau. On ne peut, cependant, pas s'apitoyer sur leur sort, puisque leurs exploits athlétiques leur ont permis d'accumuler de grosses sommes d'argent : il leur suffirait, donc, d'être de bons gestionnaires, ou d'avoir une simple lueur d'esprit - voire une bonne rencontre -, vu que, maintenant, on peut confier cela à un agent expert. Vu que, malheureusement, ce n'est pas toujours le cas. ils se retrouvent obligés, et aussi par ennui, de se remettre aux affaires que, étant jeunes, ils ont su traiter. S'il est ardu de s'habituer à faire un travail intellectuel, quand on a juste appris à faire fonctionner ses muscles, encore faut-il que leur âge leur permette de revenir au top.

    "Rocky II" est-il digne de rester dans les annales du cinéma ?

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  • Voilà un monument du grand écran, qui ne saurait échapper à personne pendant de trop nombreuses années, puisque les intellectuels ont l'habitude d'y faire référence, pour critiquer ce que l'on voit, aujourd'hui. Il est, donc, important de savoir que cela est sorti en 1985 (ce qui laisse supposer une production en 1984). Si l'admiration que l'on a pour ce mythe s'entretient d'elle-même, ce sont les acteurs qui ont passé le relais : il s'agit de Meryl Steep et Robert Redford. Sous les ordres de Sydney Pollack, tout le monde qui les entourait, sur le plateau à remporté 7 oscars, entre autres récompenses. Puisque le titre et le casting le disent, l'histoire s'articule autour d'acteurs américains dont les aventures se passent en Afrique, et, donc, il ne faut pas être étonné que l'on ait choisi de parler de ce que nous - Occidentaux - pouvons communiquer, en étant directement en contact avec elles, aux populations déshéritées du continent noir. Il revient à chacun d'entre nous d'aider ces gens, car c'est en accumulant les vertus de chacune de nos actions, à nous tous, que nous parviendrons à tirer le meilleur de ces individus. Grâce aux efforts des générations passées (même si cela est minime), leur émancipation par rapport à la pauvreté semble avoir déjà commencé, et cela est largement relayé par ceux dont on dit qu'ils émergent. D'ailleurs, le cas de ces derniers permet de mieux saisir les conclusions auxquelles cet article veut aboutir : on voit que, plus on est à être riche, plus on a de moyens d'aider les pauvres ; et, en retour, ceux-ci nous aideront, forcément (c'est-à-dire en devenant de nouveaux clients), à devenir - encore plus - argentés. Il est vrai que, dans cette course sans fin, la seule limite est l'importance des ressources terrestres, mais, il y a lieu de croire que nous pourrons l'abolir.

    Ces précisions vous donnent-elles envie de (re)voir "Out of Africa" ?

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  • Ce film, qui date de 1959, a un sujet plutôt banal : rien qu'en lisant le titre, on se doute du sujet qu'il traite. Il n'y a, donc, pas de surprise, et l'identité du réalisateur fait que l'on n'en est pas surpris. En effet, Jean-Pierre Mocky est réputé pour être un bon vivant, et le thème qu'il a choisi n'inspire pas vraiment un camouflage complexe. Toutefois, s'il est possible de trouver un léger intérêt à cette oeuvre cinématographique, celle-ci réside, peut-être dans le recul que l'on a, à l'heure actuelle, avec cette production vielle de plus de 50 ans. Mais, lors de sa sortie, avant le commencement des années 60, cela n'a pas dû vraiment inciter les foules à se déplacer au cinéma. D'ailleurs, même le casting est plutôt pauvre : à un demi-siècle de différence, les seuls noms qui nous parviennent sont celui d'Anouk Aimée et de Charles Aznavour - d'autres ont dû trouver le scénario trop médiocre. Ainsi, on est rejeté, une fois de plus, sur cette vérité : les femmes, à cette époque, avaient une plus grande responsabilité quant à leur comportement, du fait que la menace d'une grossesse non désirée sur chaque relation, qui ne devait pas violer une trop grande intimité - le saint des seins. Toutefois, cela ne signifie pas qu'on le devait se refermer sur soi : il convenait juste de savoir rester dans le cadre de la décence. Malgré tout, on retrouve, dans cette histoire sans queue ni tête (c'est bien ce qui caractérise la vie d'un coureur de jupons : une succession d'aventures insatisfaites, sans que cela s'arrête), les bases sur lesquelles la société du XXIème siècle est construite. Bref, en général, tout cela ne reste qu'une accumulation de futilités, à laquelle on est pas obligé de trouver une continuité, et on se demande comment les instigateurs de ce moment de cinéma ont pu trouver (pour un, au moins) la voie de la renommée.

    Comptez-vous vous enrichir moralement avec "Les Dragueurs" ?

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