L'histoire de ce groupe débute en 1983, et on peut dire que la chance l'a aidé à se hisser sur la scène internationale, et a briller. Déjà, parce l'étincelle initiale a pu se transformer en fllamme durable, grâce à une série d'extravagances, par lesquelles, semble-t-il, un encadrement s'est mis en place autour de la formation. C'est sûrement cela qui l'a sauvé, puisque, le moyen par lequel les premières prestations ont été par l'intermédiaire de coups d'éclats, qui s'apparentent plus à des performances physigues qu'à de réelles prouesses artistiques. Si bien que, sur les 4 membres du collectif, qui étaient tous issus du même lycée, 2 ont quitté le bateau au moment le plus crucial, c'est-à-dire lors de la préparation du premier album, parce que - laissent-ils penser - ils ne peuvent croire à la réussite d'un groupe qui attire les foules en se pavanant sur scène vêtu d'une simple chaussette en guise de cache-sexe. Cela dit, ceux qui restent (et qui, après le départ de leurs compagnons, auraient pu être lâchés dans la nature, en étant contraints de suivre à nouveau le cours d'une vie banale) sont natifs de l'année 1962, et ceux qui sont arrivés en remplacement n'avaient pas forcément le même âge : le charme initial était rompu. Aussi, l'unité générationnelle du groupe de Los Angeles finit par se reconstituer, avec les protagonistes du début. Mais cette osmose ne dure que peu de temps car, en 1988, le guitariste meurt. Il faut, donc, en retrouver un, et, là, le deuxième coup de pouce du destin intervient, bien que le sort ne soit pas aussi clément. En effet, pour cet instrument, 2 musiciens doivent se succéder, avant que l'on tombe sur le bon. Mais, concernant celui-ci, les dés ne sont pas jetés, puisque le nouveau venu n'est en poste que depuis 3 ans. Surtout, il pourrait être considéré comme accessoire, vu que les 3 autres, à savoir le chanteur, le bassiste et le batteur sont plutôt indéboulonnables.

Serait-il dommage que les Red Hot Chiili Peppers n'écrivent plus ?