• L'Enjôleuse

    En 1953, le réalisateur naturalisé mexicain Luis Bunuel est passé derriière la caméra pour tourner El Bruto, dont l'intitulé est la traduction française, selon ceux qui ont eu à adapter le long métrage au marché français (car, à moins d'un faux ami très peu probable, ce mot doit correspondre au même mot de notre langue). D'ailleurs, cette opération n'a pas dû être trop dure, puisque la version française consiste en un simple sous-titrage. Tout en ayant soin de ne pas trop en dévoiler, on parlera, tout d'abord, de la réaction inappropriée de certains qui, parce qu'ils vont devoir chambouler leur vie, n'hésitent pas à tenter de tuer, parce qu'ils ont un faisceau de présemption, toutefois très vraisembable. Dans ce cas là, il convient d'y réfléchir à 2 fois : certes, devoir quitter une situation stable n'a rien d'agréable, puisque le temps qui sera nécessaire à retrouver le confort perdu est une période de précarité. Mais, rien ne dit que l'on ne va pas trouver de meilleures conditions. De toutes façons, sachant que l'une des facultés de l'être humain est de s'adapter à tout, l'amour que l'on peut acquérir pour les diverses étapes par lesquelles on doit passer dépend, non pas de la nature de celles-ci, mais le temps qu'il faux pour s'aménager un (semblant de) nid douillet. Il y a lieu de croire que, même en prison, un ancien détenu peut avoir des relents de bonheur, dans le sens où, par rapport à un individu fraîchement débarqué, il aura su, peut-être, s'attirer la sympathie des gardiens, qui peuvent lui donner une cellule qui sied mieux, et, surtout le respect de ses compagnons d'infortune.

    Voyez-vous en quoi cette analyse est en rapport avec "L'enjôleuse" ?


    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :