• Il y des chansons, comme celle-ci, qui s'accordent mieux avec le plaisir de l'oreille, quand elles sont reprises : c'est,  aussi, parce qu'il faut savoir vivre avec son temps. Dans le cas présent, le texte a trouvé, semble-t-il, la gloire en 1996, grâce aux arragements du groupe de rap que l'on cite dans l'intitulé. Cette dernière formation a su rectifier une oeuvre de 1971, que Roberta Flack a interprété, non sans rencontrer un certain succès, à l'époque. D'ailleurs, la postérité a salué cela, puisque le titre a été encensé par de nombreux chanteurs et chanteuses, qui lui ont prêté leur voix, mais ce qui a fait date est ce que l'on présente. En s'intéressant à ce qui, en l'occurrence, a fait la réussite, on remarque que le secret était de remplacer le troisième et dernier couplet par une autre, qui, au début (après le refrain d'introduction), rappellerait les accents de la rue. Si on ne saisit pâs cette explication, il suffit de constater ce qui change entre l'original et son dérivé. L'objectif est, quand même, de cibler ce qui est raconté : il s'agit d'une femme, qui, se promenant dans la rue, tombe sous le charme d'un jeune garçon. Celui-ci joue de la guitare, et il réussit à amasser la foule - parce qu'il sait la séduire avec son style) - mais, pour ce qui est de celle qui relate l'expérience, il a trouvé les mots justes pour l'atteindre en plein coeur, si bien qu'elle est gênée de voir que quelqu'un a su percer le mystère de son âme devant tant de monde. On peut dire que cet emballement des sentiment est quelquee peu déplacé, car le ressenti est probablement unilatéral. A moins que les 2 protagonistes se connaissent particulièrement, ce que les paroles laissent croire, en laissant planer, malgré tout, le doute. Si cela n'est pas effectif, on dira que l'exercice est un peu fleur bleue.

    Pensez-vous que "Killing me softly" restera dans l'Histoire ?


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  • Cette chanson, qui est sortie en 1967,  est mythique, avec plusieurs reprises et remixes ; preuve que les générations qui lui sont postérieures ont été séduites. Sur la page Innternet que voici, la traduction est proposée. La première chose à dire est que cet enchaînement de paroles n'a rien de formidable. Déjà, on peut voir que le texte nexte n'est pas vraiment long, puisqu'il ne s'agit que d'un "refrain", que l'on fait varier, d'abord, puisque l'on répète intégralement, après que l'on a chanté le seul couplet. La conclusion est aussi un rappel des mots précédents. Sans surprise, on insiste sur ce détail, qui est un cliché du mouvemennt hippie : la fleur dans les cheveux. Autre trait caractéristique : l'amour, puisque la mouvance en question veut que tous ses membres vivent avec ce sentiment vissé au coeur. Alors, l'accueil de l'étranger doit être irréproche, dans la générosité. Les mots qui suivent, c'est-à-dire ceux qui ne sont pas censé revenir, sont plus intéressants, dans le sens où ils soulignent comment les gens, à la fin des sixties, ont vu l'éclosion de ce nouveau courant idéologique, qui est basé sur la liberté. Cela a été considéré comme une révolution, qui a traversé tout le pays, comme si la Californie - son berceau - était, à ce moment, l'endroit où il fallait être, et, cela explique qu'il y avait une certaine fierté à être porteur de cette émancipation. On peut parler, peut-être, de croisade visant à détruire les carcans traditionnels de l'ordre établi. Avec le recul, on peut dire que cette effusion de bons sentiments était trop belle pour la nature humaine, qui, très vite, nous a fait retrouver le chemin de la méchanceté habituelle mais avec cette idée en plus : le sexe est, désormais, un moyen d'humiliation.

    Pensez-vous que "San Francisco" plaira encore à l'avenir ?


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  • Jusqu'ici, c'était un crime de ne pas avoir étudié cette chanson, qui, paraît-il, est la plus chantée dans le Monde, depuis qu'elle a été adaptée en anglais sous le titre My Way. Ce succès s'explique, d'un certain point de vue, par le fait que le texte est fournni : pas moins de 7 couplets se succèdent. Tous sont différents, mais la lancinante expression que l'on retrouve dans le titre revient très régulièrement, très souvent. Cela est fait pour rappeler la routine et exprimer la récurrence. Car l'histoire est bâtie autour d'un couple d'amoureux, dont la journée-type est décrite. L'homme, qui est aussi le chanteur commence tôt sa journée de travail, et la finit de la même façon (c'est-à-dire en début de soirée) ; alors que sa partenaire démarre à une heure avancée son activité professionnelle, et la termine quand le soleil a disparu depuis longtemps. Bien sûr, la plupart des contingences de la vie quotidienne sont passées sous silence, car le but est de trouver le filon du romantisme, et on doit imaginer tout le reste. Mais, l'objectif est atteint, puisque tout le monde a déjà vécu de telles situations, et on perçoit, à travers ces paroles, la fragilité qu'amène l'amour : il est assez frustrant de se savoir éloigné de son (ou sa) bien-aimé(e). Mais, à l'inverse, la magie s'opère quand les 2 tourtereaux ont accepté d'être séparés pour un temps, ce qui fait les retrouvailles - le réconfort - sont d'autant plus intenses que le temps que l'on a passé seul. En ce sens, on parler de repère, comme avec le petit enfant qui retrouve sa maman. Et c'est en faisant cette comparaison que l'on prend conscience que l'amour conjugal est, quelque part, le prolongement de l'amour filial - il y a une certaine nostalgie de cette époque.

    Etes vous satisfait de retrouver la raison d'être de "Comme d'habitude" ?


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  • Il y a lieu de croire que cette chanson, sortie en 1987, marque un tournant dans le monde musical. Le texte et la traduction sont disponibles sur ce lien. Il faut dire que - peut-être - la reconnaissance unanime que l'on évoque vient du fait que l'auteur est aveugle, car on ne peut pas dire que la beauté des mots est frappante : ils invitent, juste, à réfléchir. Et, si d'aucuns disent qu'il a sorti cela pour marquer la naissance de sa fille, on peut en douter : cette rumeur peut être vraie, mais il n'y fait pas vraiment allusion, ce qui invalide quelque peu ces dires. Bref, il convient de s'intéreesser au texte, à sa structure. Et, sur ce point, on voit que les règles de la musicologie ne sont pas vraiment respectées, dans le sens où il n'y a pas de couplets, ni de refrain ; on peut juste remarquer que certaines phrases du début sont répétées à la fin. Ainsi, avec cette analyse préparatoire, il est plus facile de s'intéresser au contenu : puisqu'il est question de liberté, on peut dégager un but. C'est celui d'être à l'image des mouvements naturels, que rien ne peut arrêter, car aucune entité capable de réflexions n'est derrière l'ordre des choses (on voit qu'il est une erreur de se perdre dans nos croyances spirituelles habituelles). De toutes façons, il nous est bien impossible de s'apparenter à ces forces basiques, puisque, en tant qu'êtres humains, il nous est impossible de ne pas penser. On en est réduit à faire le vide dans sa tête (c'est ce que le chanteur conseille), et à repousser toutes ces contraintes qui n'ont pas de réalité. BBref, le sentiment de n''être retenu par aucun lien ne dépend que de nous-mêmes. Si, en n'étant soumis à rien, on peut trouver le bonheur, nous sommes le artisans de notre propre joie de vivre.

    Est-ce que "Free" est destiné à rester dans les annales ?


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  • Tout d'abord, il convient de décrire la structure de ce texte : en fait, on commence - après le fameuc "Decalecatan" - par le refrain, qui revient 4 fois, et finit en étant répété indéfiniment (ad libitum), avec le son de l'enregistrement qui baisse progressivement. Entre cela, 3 couplets s'intercalent, dont 1 (le dernier) ne sert pas à grand chose, puisqu'il consiste en l'énumération de costumes, ce qui peut s'avérer utile si on est à cours d'idées pour le Carnaval ; car c'est à cette fête que cette chanson fait allusion, rien que par son titre. Du coup, il est vrai qu'il ne reste pas beaucoup de paroles pour discuter de ce dont il est question. Toutefois, il peut être intéressant de rappeler qu'il n'y a pas d'activité plus indiquée pour respecter la tradition. Cependant, cela évolut : il y a quelques années, se déquiser en kamikaze, avec une fausse ceinture d'explosifs, ne signifiait pas grand chose, mais, maintenant que l'on est confronté à cette réalité, et il peut être amusant, pour certains, de se moquer de ce nouveau personnage. Car, c'est, dans ce cas, le but de ce choix subversif, qui n'est pas vraiment festif, puisque cette image fait peur (d'un autre côté, on peut revêtir un accoutrement de lion féroce, ce qui peut effrayer les plus jeunes). Et c'est ici que l'on retrouve le danger des rassemblements costumés. Car certains en profitent pour tuer ; en l'occurrence, les chanteurs semblent plus penser au sexe, en profitant de l'occasion pour changer de partenaire, sans en connaître l'identité, et sans engager de sentiments, donc. Aussi, il est essentiel de rappeler qu'il faut se protéger.

    "Le Bal Masqué" a-t-il pris une ride, depuis sa sortie en 1984 ?


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