• La Salsa du Démon (Le Grand Orchestre du Splendid)

    Voilà un texte sans surprise, dans le sens où aucun message caché est à décrypter derrière les mots. En effet, il s'agit de faire la fête, et, de manière simple, 3 couplets s'enchaînent : ceux-ci sont séparés par des refrains - on ne peut plus - rudimentaires, puisqu'ils se composent de la seule répétition, à 4 reprises, du titre. Alors, dans un premier temps, les paroles sont consacrées à Belzébuth, qui, bien sûr, correspond le mieux à l'image du démon ; ensuite, il s'agit de s'intéresser à Vampirella, qui est présentée comme une icône du sexe (façon mante religieuse) à la voix très aiguë ; enfin, il est question de la sorcière, qui, pour le coup, n'a plus rien de démoniaque, mais est plutôt fantaisiste. C'est ce qui nous fait dire que l'objectif de cette chanson est de faire monter la température, lors de certaines fêtes, par la description superficielle de figures malignes. Pour une fois, les auteurs empruntent une voie alternative, pour nous faire trouver le bonheur : celui de nous comporter comme un enfant espiègle, et de nous faire partager le vice. Rien ne sert de se cacher derrière son petit doigt, en clamant qu'il n'est pas possible d'être heureux en étant une peste : si certains criminels, entre autres malotrus de ce genre, y arrivent, tout le monde doit y arriver. Seulement, et c'est ainsi que ce distinguent les honnêtes gens, il faut avoir conscience de la limite au-delà de laquelle la joie n'est plus : la simulation ne doit jamais devenir réalité.

    Est-ce que "La Salsa du Démon" a sa place dans les annales ?


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