• Alors que l'on découvre le douzième mois de l'année 2010, on revient à la mi-novembre, entre le 15 et le 21 :

    1. René la Taupe, avec Mignon mignon

    Avez-vous contribué au bon classement de "Mignon mignon" ?

    2. Only girl (in the world), de Rihanna

    Avez-vous assouvi votre passion, avec "Only girl (in the world)" ?

    3. Usher feat. Pitbull, avec DJ got us fallin in love

    Allez-vous vous mettre à écouter "DJ got us fallin in love" en boucle ?

    4. René la Taupe, avec Tu parles trop

    Avez-vous assouvi votre passion, avec "Tu parles trop" ?

    5. Hello, de Martin Solveig feat. Bob Sinclar

    Allez-vous vous mettre à écouter "Hello" en boucle ?

    Voilà pour l'actualité singles.Reste à étudier ce qui se passe pour les albums :

    1. Même soleil (le), de Grégoire

    Avez-vous prévu d'enrichir votre collection de "Même soleil (le)" ?

    2. Bernard Lavilliers, avec Causes perdues et musiques tropicales

    Avez-vous prévu d'enrichir votre collection de "Causes perdues et musiques tropicales" ?

    3. Loud, de Rihanna

    Avez-vous prévu d'enrichir votre collection de "Loud" ?

    4. Florent Pagny, avec Tout & son contraire

    Avez-vous prévu de vous enrichir de "Tout & son contraire" ?

    5. Sale el sol, de Shakira

    Est-ce un soulagement que d'assister à la sortie de "Sale el sol" ?


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  • Rien que par son titre, ce film annonce son thème : la guerre. On peut s'attentdre à une boucherie, mais, dès lors que l'on sait que le casting compte Bourvil, Jean Poiret, Sophie Desmarets, entre autres acteurs, on se dit qu'il est fortement probable que le sujet soit plus léger. C'est effectivement le cas, pour cette oeuvre que Marcel Camus a réalisé en 1970. Avant de discuter de l'aspect que l'on veut présenter, au risque de se montrer quelque peu mesquin (ce n'est pas le but de cet article de dénigrer ce qui a été fait), on peut quand même pointer quelques faiblesses du scénario. Histoire - peut-être - de montrer que l'on peut de faire preuve d'un jugement digne d'un critique de cinéma, mais, surtout, cela permet d'introduire le fait qu'il s'agit du dernier tournage de la vedette de La Grande Vadrouille, et que celui-ci, en tant qu'habitué des plateaux de longs-métrages, est peut-être un peu trop dans la caricature de lui-même. Bref, comme on l'a dit, il s'agit de la Seconde Guerre Mondiale, et, en l'occurrence, il s'agit de mettre en lumière une nouvelle raison de l'échec des Nazis, qui, rien qu'en appliquant leur idées ignobles et saugrenues, en voulant les faire respecter par d'autres peuples, ont programmé - sans le vouloir - leur perte : on est amené, donc, à souligner le défaut qu'à été le copinage entre l'occupant et ceux qu'il asservit. Cela est, pourtant, naturel, dans le sens où notre nature humaine nous incite très fortement à nous ouvrir sur l'extérieur : il est extrêmement difficile de s'empêcher de trouver, sur son chemin, des gens sympathiques. Ainsi, il ne fait pas de doute que la consigne, en cas de conflit armé est de ne pas se mêler avec celui que l'on soumet par la force. Et, vu le nombre colossal d'individus, qui, dans ce cas-là, sont concernés, il est certain que cette règle impitoyable ne peut être respectée par tous, puisqu'elle est contraire à notre manière d'être. C'est pourquoi une situation d'écrasement de l'adversaire ne peut être, dans la plupart des cas, une chose durable.

    Avez-vous envie de (re)voir ce que vaut "Le Mur de l'Atlantique" ?


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  • Il ne sert à rien de tourner autour du pot : cette chanson semble parler de chômage (une erreur n'est jamais impossible). Pour pouvoir atteindre l'objectif fixé, c'est-à-dire fournir un point de vue supplémentaire sur cette période d'inactivité, on se sert d'un texte constitué de trois couplets, dont le premier et le dernier sont identiques, que l'on fait alterner avec trois refrains, et c'est sur l'un d'entre eux, qui est un peu modifié, pour le coup, que se conclut l'oeuvre. Alors, il faut se remettre dans le contexte de l'époque, puisque ce titre est apparu en 1980 : la période dite des Trente Glorieuses, pendant laquelle le Monde a connu un essor économique idéal (sans interruption de carrière, à partir de la fin de la Seconde Guerre Mondiale), se finissait à peine, et il devait être assez traumatisant, à cette époque,  de ne plus avoir de travail. Compte tenu de ce qui a été dit plus haut, on devine facilement que c'est le milieu de la composition, qui nous fait comprendre ce malaise ("Dans ton désespoir, il reste un peu d'espoir"). Les paroles de début et de fin, quant à elles, insistent sur le caractère gênant des regards extérieurs qui ne permettent plus de sortir "sans ton gilet pare-balles". Cela est fâcheux, dans le sens où celui qui attend une fleur d'un employeur veut simplement - on peut le penser - briser la solitude, dans laquelle, désormais, il est plongé. Mais, pour cela, il est difficile de ne pas avoir recours à des méthodes musclées, digne du harcèlement, pour arriver à ses fins : se rabaisser à ce niveau en dit long sur le niveau de tristesse que l'on a atteint : force est de constater que l'on devient "gênant". Cette réflexion en amène à faire cette morale : après avoir été, pendant des années un bon élément, voilà comment on est remercié - heureusement que cette perception a évolué.

    Etes-vous charmé(e-s) par "Antisocial" et son interprétation ?


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  • On retourne en 1968 avec ce film, dans lequel le rôle principal est tenu par Jeau Gabin. Il est intéressant, toutefois,, de citer ceux qui ont moins d'importance, dans ce scénario : Dany Carrel, André Pousse, André Weber... Tous ces acteurs ont été dirigés, principalement à Paris (cette unité de lieu restreinte permet de faire avancer l'intrigue), par Georges Lautner, qui est tout aussi incontournable. Le thème est - on ne peut le cacher - le milieu de la pègre française. C'est ce que l'on traite souvent, dans les films, en général : soit il s'agit de femmes, ou d'amour, soit de malfaiteurs. Dans le deuxième cas, comme ici, il est presque impossible de ne pas voir les 2 points de vue se chevaucher, dans le sens où les seconds ne sont pas hommes à se priver de la compagnie des premières. Mais, cela ne constitue pas la discussion que l'on veut proposer, car la volupté ne correspond pas toujours au tempérament des vrais tueurs, qui, pour survivre, doivent toujours être sur leurs gardes, même en présence uniquement féminine. S'il est plutôt banal de faire ce rappel, cela nous permet de faire songer qu'il doit être insupportable d'avoir entourage potentiellement dangereux : à chaque pas que l'on doit faire, quand on s'est mis dans cette situation, on doit se demander si on ne va pas mourir dans la seconde. La terreur doit être d'autant plus vive qu'un seul coup ne pardonne pas : une seule balle et on est mort. Si on peut se permettre de voir un semblant de vertu dans l'archétype du criminel, c'est, peut-être, cette faculté à ignorer le danger, qui peut surgir de manière trop brutale à chaque instant. Il est certain que cette conscience de la mort omniprésente est susceptible de paralyser moralement quelqu'un qui est proche de ce sentiment. Toutefois, la nature humaine, qui veut que l'on soit libre de ses mouvements, aide à oublier cette horreur lancinante.

    Est-ce-que "Le Pacha" est un film qui mérite d'être vu ?


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  • Cet artiste est tellement incontournable qu'il est pratiquement impossible d'ignorer qu'il est belge, et il ne s'agit pas d'un frontalier, puisque, avec lui, on se retrouve en plein coeur du pays, dans la banlieue de Bruxelles, à Schaerbeek exactement. Pour compléter cette information, on dira que Jacques Romain Georges Brel y est né le 8 avril 1929 ; sachant qu'il nous quitte le 9 octobre 1978 à Bobigny d'un cancer du poumon, on peut être amené à dire que son existence  (49 ans) a été trop courte. Mais, ce la ne doit pas occulter la manière dont il a trouvé le succès. Ainsi, il est intéressant de savoir qu'il est issu d'une famille catholique de deux enfants : il est le cadet. Et, très vite, se révèle son goût pour la lecture et l'écriture, ce qui l'amène à créer un petite troupe théâtrale, qui, très certainement, contribue à le faire connaître. Mais, cette dispersion est vite sanctionnée, par le retour dans le giron familial, à l'usine de carton. Les 6 années qu'il y passe (de ses 18 à 24 ans) ne sont pas vraiment enthousiaste, pour lui. C'est pourquoi il songe très sérieusement à se reconvertir, notamment, dans la chanson, et fait, finalement, ses premières classes dès 1951. Mais, là encore, il est mal vu de le voir s'extirper de son cocon originel. Qu'à cela ne tienne : il décide d'ignorer les réticences des siens, et c'est en 1953 qu'il quitte son berceau natal pour venir à Paris. Une fois qu'il a réussi à s'affranchir du joug que font peser sur lui ses proches (il convient de remarquer que, si ceux-ci avaient été plus persuasifs, peut-être qu'une carrière extraordinaire aurait été tuée dans l'oeuf), son éducation conservatrice continue, néanmoins, à le brider, et la consécration sera vraiment atteinte en 1958, à 29 ans. Malgré les embûches de départ, le répertoire compte, au final, 14 albums du vivant du chanteur.

    Considérez-vous Jacques Brel comme un monument de la chanson ?


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