• Il s'agit de Bernard Oulion, un Stéphanois né le 7 octobre 1946 ; un peu voyou (l'anneau en or qu'il a accroché à son oreille droite, qui rappelle les pirates du XVIIème siècle, en est - peut-être - un témoignage), sa biographie est intéressante, dans le sens où on peut bien se rendre compte des méthodes expéditives employées il y a encore un quart de siècle. Issu d'une famille appartenant à la classe moyenne, son enfance est la plus commune qui soit, et ce n'est qu'à l'âge de 16 ans qu'il commence à s'affirmer, en choisissant de faire de la boxe. Malheureusement, ses ambitions sportives ont certainement dû prendre un mauvais chemin, puisqu'il finit en maison de correction. Cela représente, pour lui, l'immersion dans la vie réelle, puisque c'est à cette époque qu'il commence à travailler, sans avoir d'idée claire de son avenir. Quoi qu'il en soit, cela ne l'empêche pas d'adhérer en 1963 au Parti Communiste. C'est à partir de ce moment qu'il trouve sa voie, en devenant un habitué - en tant que chanteur - au festival de musique locale. C'est après que vient l'épisode le plus pittoresque de sa jeunesse : à 19 ans, il part au Brésil, et, quand il revient, un an plus tard, il est interné à Metz, pour insoumission. Cela fait sourire, d'autant que son arrêt dure un an. A son retour à la vie civile, il continue d'écumer les scènes où il peut se produire, jusqu'à ce qu'il sorte un premier 45 tours, suivi d'un premier album en 1968, alors qu'il a 23 ans. Ironiquement, la même année, il est réduit à faire la manche et à enchaîner les petits boulots. Ces efforts pour se remettre à flots font que, désormais, il se met à suivre définitivement une carrière riche de 19 oeuvres originales.

     


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  • Cet artiste est tellement incontournable qu'il est pratiquement impossible d'ignorer qu'il est belge, et il ne s'agit pas d'un frontalier, puisque, avec lui, on se retrouve en plein coeur du pays, dans la banlieue de Bruxelles, à Schaerbeek exactement. Pour compléter cette information, on dira que Jacques Romain Georges Brel y est né le 8 avril 1929 ; sachant qu'il nous quitte le 9 octobre 1978 à Bobigny d'un cancer du poumon, on peut être amené à dire que son existence  (49 ans) a été trop courte. Mais, ce la ne doit pas occulter la manière dont il a trouvé le succès. Ainsi, il est intéressant de savoir qu'il est issu d'une famille catholique de deux enfants : il est le cadet. Et, très vite, se révèle son goût pour la lecture et l'écriture, ce qui l'amène à créer un petite troupe théâtrale, qui, très certainement, contribue à le faire connaître. Mais, cette dispersion est vite sanctionnée, par le retour dans le giron familial, à l'usine de carton. Les 6 années qu'il y passe (de ses 18 à 24 ans) ne sont pas vraiment enthousiaste, pour lui. C'est pourquoi il songe très sérieusement à se reconvertir, notamment, dans la chanson, et fait, finalement, ses premières classes dès 1951. Mais, là encore, il est mal vu de le voir s'extirper de son cocon originel. Qu'à cela ne tienne : il décide d'ignorer les réticences des siens, et c'est en 1953 qu'il quitte son berceau natal pour venir à Paris. Une fois qu'il a réussi à s'affranchir du joug que font peser sur lui ses proches (il convient de remarquer que, si ceux-ci avaient été plus persuasifs, peut-être qu'une carrière extraordinaire aurait été tuée dans l'oeuf), son éducation conservatrice continue, néanmoins, à le brider, et la consécration sera vraiment atteinte en 1958, à 29 ans. Malgré les embûches de départ, le répertoire compte, au final, 14 albums du vivant du chanteur.

    Considérez-vous Jacques Brel comme un monument de la chanson ?


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  • Si on veut faire évoluer sa culture musicale contemporaine, il est intéressant de faire cette étude. En effet, il ne s'agit pas d'une personnalité, mais d'un groupe, ultra-concentré autour de son chanteur,  Jason Kay. Si cette information peut paraître banale à certains, il faut dire que, dans les videoclips de l'ensemble, on ne voit jamais les musiciens, mais, en tout, ils sont 6, et on peut qualifier leur production musicale d'acid jazz. Vu que, semble-t-il, cette petite troupe est emmenée d'une main de fer par son chanteur, on peut préciser que ce dernier est né en 30 décembre 1969 à Stretford, dans le Nord-Est de l'Angleterre (un peu au Sud de Liverpool). Cette indication géographique peut être importante, puisque la formation est susceptible d'être originaire de cet endroit. Mais, rien n'est moins sûr, car c'est à la suite d'un échec avec d'autres compagnons que l'artiste principal, que l'on a déjà nommé, s'est entouré d'un nouveau clan, en 1992. La nouvelle entité créée (Jam-iroquaï) a enregistré des maquettes, puis les a envoyé à des producteurs. Ainsi, on peut dire dire que l'amorce du succèss est, dans ce cas, due à un seul individu, qui a réussi à en convaincre d'autres de le suivre. Comme si le destin, qui, apparemment, était déterminé par une volonté à toute épreuve, avait été inexorable. Depuis 18 ans, les influences ont évidemment changé, sous la férule d'une même personne physique, ce qui donne une carrière ornée de 8 albums, ce qui fait qu'une nouvelle oeuvre est apparue à peu près tous les 2 ans : on a vu déjà plus prolifique...

    Jamiroquaï mérite-t-il de continuer à briller ?


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  • Il est assez facile de savoir que cet artiste est colombienne, car les médias aiment à le rappeler ; il faut dire que, dans un Monde où l'Occident, d'où est issue la plupart des personnalités de renommée internationale, se limite à quelques nations, on peut être fier de saluer l'éveil de nos congénère, et savoir que la chanteuse en question est né à Baranquilla (ville côtière du nord de la Colombie), le 2 février 1977, peut se révéler important. Malgré ce repère géographique, on pouvait croire à un pur produit de la puissance des Etats-Unis, avec ce qui aurait pu être un pseudonyme ressemblant au verbe secouer - qui, en anglais, est to shake. Il faut croire qu'il n'en est rien, puisque le vrai nom de la jeune femme, dont on étudie la biographie, est Shakira Isabel Mebarak Ripoll (avec un père libanais et une mère d'origine italienne). Elle est assez précoce, et sa première chance est d'avoir bénéficié d'un coup de force auprès de collaborateurs de Sony, qui alors, signent avec elle un contrat pour 3 disques. Si les deux premiers rencontrent un succès très relatif, le troisième sauve la mise, et entoure l'étoile montante d'une bonne popularité, dans le monde latin. Il convient de souligner cette première phase, car, ensuite, il est inévitable que les agents de grosses cylindrées de la production musicale ont contribué au succès mondial que l'on connaît. Par exemple, la remise d'un Billboard Latin Music Award fut une assurance d'être repérée, et la maîtrise de l'anglais fut un atout indéniable. Cette carrière se solde, à présent, par 9 albums.


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  • La question est de savoir si le préjugé que l'on peut avoir à propos de ce chanteur, à savoir que l'artiste, qui, dans ces interviews télévisuelles, semble être licencieux, ce qui laisse croire à une existence vécue dans la facilité, est juste. Il faut, d'abord, rappeler les informations relatives à sa naissance : de son vrai nom Claude Moine, il naît le 3 juillet 1942 à Paris. Même s'il n'est pas vraiment issu d'une famille des plus aisée, avec un père simple agent de la RATP, il a la chance de fréquenter, dès ses 14 ans - c'est-à-dire en 1956 -, les lieux les plus en vue de la capitale. Toutefois, cela ne lui permet pas encore de vivre de sa passion, et il doit enchaîner les petits boulots pendant 5 ans. Jusqu'en 1961 (ce qui lui fait 19 ans), année pendant laquelle son groupe, Les Chaussettes Noires, connaît la consécration, avec des ventes de disques conséquentes. Ainsi, une première phase de succès arrive, qui dure 2 ans, au terme desquels une séparation voulue engendrera un long processus judiciaire. Cela fut une période prolifique, puisque, en si peu de temps, ce n'est pas moins de 5 albums. Fort de cette réussite, ce jeune homme, dont on étudie la biographie peut se permettre de décider d'entamer une carrière solo, dès ses 21 ans - en 1963. Commence une formidable aventure, qui, jusqu'en 2010, sera relancée 34 fois. L'évocation de ce premier jalon décenal du XXIème siècle n'est pas un simple repère temporel : il s'agit, réelement, de la date choisie pour arrêter toute activité. Comme si l'individu avait décidé de partir en retraite, à 68 ans, ce qui plutôt insolite, quand on est issu du millieu du show-business. Ajoutez à cela que les passions personnelles ont pu être largement assouvies, comme celle du cinéma, qui, en 1982, est à l'honneur, sur FR3, et on a, là, les raisons qui justifient ce que l'on a dit au début de cet article.

    Souhaiteriez-vous en secret qu'Eddy Mitchell revienne sur sa décision ?


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