• Cette saga cinématographique est bien connue, tant aux Etats-Unis qu'en France, si bien que, en ce qui concerne notre langue, le titre est presque devenu un vocable de tous les jours, pour désigner quelqu'un de très dur. Pour arriver à ce résultat, il aura fallu s'y reprendre à plusieurs fois, et, en l'occurrence, c'est le troisiéme volet qui nous intéresse. Si ce dernier épisode jouit d'une grande réputation des deux côtés de l'Atlantique, c''est que l'acteur principal - Christophhe Lambert - a des parents originaires du pays des Gauloiis. Il a eu, donc, l'occasion de se faire connaître de l'Oncle Sam,  et de susciter, là-bas, l'intérêt de certains des concitoyens. Ainsi, dans le cas présent, le réalisateur qui a accepté de relancer la machine s'appelle Andrew Morahan : il s'est attelé au tournage en 1995. A part l'acteur cité, les autres n'évoquent pas grand chose pour un public de dimension internationale. On peut donc faire la part belle à la réflexion, car le thème abordé (qui, en conséquence de ce qui a été dit ci-dessus, n'est un secret pour personne) est un vieux rêve de l'Homme : l'immortalité. Il y a, certes, un avantage à pouvoir traverser les époques, et-à s'émerveiller de ce qui est propre à chacune d'entre elle, mais, avec ce volet, on s'oppose à un problème que nos courtes vies nous permettent d'entrevoir : la lassitude qui vient, à force de devoir affronter les coups durs que nous inflige l'existence. Dans le cas des aventures qui nous sont contées, ceci ne peut arriver, car, tant que la jeunesse est là, il n'y a pas lieu d'éprouver des difficultés à vivre. Tant que le corps ne rend pas insupportable la dépense d'énergie, il n'y a pas vraiment de raison justifiant l'envie de ne rien faire. Bien sûr, il y a la paresse, mais, puisque cela dépend de la volonté qui anime notre âme, cela n'est qu'une illusion, dans le sens où, par la rigueur et lassiduité à se faire violence, on peut en venir à bout.

    Pensez-vous que la présente analyse correspond à "Highlander III" ?


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  • Ce film de Patrice Leconte date de 1981, et il ne mérite pas de rester la simple évocation d'une oeuvre intéressante. En effet, une pléîade d'artistes a été mise sur le coup, dont les principaux membres, qui figurent sur la jaquette, sont Michel Blanc et Bernard Gireaudeau. C'est, donc, un morceau de choix du cinéma français, même si cela n'a pas été distingué par de quelconques récompenses. Le scénario est fait de telle manière que, puisque l'on ne veut pas retomber dans les sentiers battus, l'on peut aborder un sujet brûlant d'actualité : la difficulté à retrouver du travail. Alors, il faut expliquer de quelle façon on peut entr'apercevoir ce thème dans le long métrage. Il s'agit d'une anecdote selon laquelle Guy, qui est un ancien des Bronzés, appelle une petite annonce dans un journal, pour décrocher un nouveau job. Il explique à la personne qui lui répond au téléphone qu'elle doit patienter parce qu'il fait couler un bain. Il ne faut pas s'étonner que l'interlocuteur ait raccroché, car il y a des limites. Mais, c'est l'occasion de remarquer - et c'est l'acteur qui le fait - que les employeurs sont, certes, trop exigeants. Dans le cas présent, on dirait, aujourd'hui, que le candidat n'a pas montré qu'il qésirait vraiment le poste qu'il a prospecté. Mais, a quoi sert de faire preuve de cela ? Tout le monde a besoin de travailler pour vivre, et, par conséquent, il est certain que chaque prétendant veut remporter l'offre. On peut comprendre que l'on veuille le meilleur, mais c'est, là, être crédule. En effet, n'importe qui peut mentir. Bref, celui qui obtient ce qu'il veut est celui qui sait le mieux maquiller la réalité.

    Voulez-vous voir "Viens chez moi, j'habite chez une copine" ?


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  • Voici un film sans réelle prétention cinématographique, dans le sens où tous ceux qui ont pris paart à la réalisation de cette oeuvre sont peu connus du grand public : il faut dire que ce long-métrage date de 1857 ; toutefois, les acteurs auraient pu laisser leur nom dans l'Histoire, et, parmi eux, le seul à s'être distingué avec brio est Jean Gabin (même le metteur en scène est oublié). C'est une chance pour cette oeuvre, qui, sans lui, aurait peut-être moins suscité l'intérêt de la postérité. Cela aurait été bien dommage, car le but moral des scénaristes est clair : promouvoir une méthode d'accouchement sans douleur, et, au delà, on peut approcher des thèmes comme celui de l'émancipation féminine. Mais, vu qu'il est un peu gênant d'avoir révélé cela, et, surtout, que n'importe quel critique de cinéma fera cette analyse, on choisit, ici, de s'arrêter sur une image qui, de nos jours, se voit de moins en moins. L'action se déroule dans la montagne, et, dans le petit village où la majorité des séquences sont tournées, une sorte de petit ru coule dans une rigole au milieu de la rue. Aujourd'hui, on dirait que cela est trop dangereux, car, en cas d'abondantes précipitations, les risques d'innondations sont trop grands. De plus, il y a lieu de croire que, dans notre société de dégénérès, certains s'amuseraient à uriner dans le flux. Bref, cela revient à gâcher de l'eau de source, car celui qui, par mégarde, met son pied en travers du canal, en plus de mouiller son pantalon et de se refroidir les mollets, salit une eauqui une eau, qui, au départ, est pure. Toutefois, un tel système est intéressant pour évacuer les déjections canines.

    Chercherez-vous de quoi il s'agit, dans "Le cas du Dr Laurent" ?


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  • Voilà déjà 12 ans que ce film a été tourné, puisqu'il date de 1999. Il s'agit du trentième long métrage de Woody Allen, et, pour ce faire, le réalisateur a fait appel, pour le rôle principal, à Sean Penn, qui, la majeure partie du temps, aura l'occasion de jouer avec Uma Thurman, en l'occurrence. Il semble que, dans l'abondante filmographie du taleantueux metteur en scène, cette oeuvre ne se distingue pas vraiment du lot, puisqu'aucune récompense n'a été décernée à cette occasion. Toutefois, n'ayons pas peur de dire que le contexte de l'intrigue est le pazz manouche, et, vu que ce genre de musique est dans l'air du temps de ce XXIème siècle, il n'est pas impossible que cette production soit étrangère à l'essor de ce genre, et, du coup, on pourrait se targuer d'avoir lancé, par là. une mode. Et, bien sûr, comme cela serait venu d'un monde où l'illusion règne, la réalité ne peut qu'améliorer ce qui n'est qu'une fiction. Ainsi, on peut remarquer, quand on regarde un vrai guitariste, celui-ci a, sur son visage, des mimiques qui trahissent la passion et la concentration, ce qui ne transparaît pas dans l'oeuvre. Il est vrai que cela doit sûrement dépendre des individus, mais le fait que cela attise la curiosité donne l'envie de savoir que l'acteur-phare est doublé, ce qui lui laisse le loisir de se concentrer sur son jeu. Il est certain que ce dernier a dû prendre des cours, pour assurer sa performance, mais il n'a peut-être pas assez approfondi son apprentissage. Loin de vouloir critiquer le casting, qui est très bon, cela n'est pas le meilleur, en terme d'interprètes (non en nombre), et on a, donc, l'occasion d'expliquer que ce qui fait que les sommets du cinéma peuvent être atteints est la capacité d'adaptation, conjuguée à l'assiduité.

    "Accords et désaccords" fait-il partie des annales du 7ème art ?


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  • Ce film de 1983 est un grand classique du cinéma français, à un tel point que l'on peut se demander dans quel état est celui qui ne l'a pas vu. Il était , donc, impensable de l'ignorer, et de ne pas en faire une analyse alternative. Mais, avant de proposer cela, il faut expliquer le succès de cette oeuvre. Il est sûrement dû au casting : d'abord, la participation de Coluche, qui - en plus de sa grande popularité - a bouleversé dans ce rôle dramatique, n'y est pas étrangère (il a, d'ailleurs, été récompensé par un César) ; celle de Richard Anconina, qui a été consacré 2 fois, a contribué, aussi, à la réussite. Le fait que Claude Berri ait assuré la réalisation ne peut pas ne pas être mentionné. Concernant l'apport de cet article au corpus critique de cette adaptation du roman d'Alain Page, on trouvera, peut-être, qu'il n'est pas très recherché de débattre de cette question : doit-on accepter que, suite à affront,  il faille s'en remettre aux forces de police ? En effet, celles-ci, qui sont toujours congestionnées (dans le sens où tout le monde sollicite cet unique corps), sont forcément longues à réagir. En outre, quand on estime avoir une réputation à tenir, il faut avoir conscience qui, si l'on ne se défend jamais soi-même, on risque d'être vu comme un faiblard, qui ne sait prendre des initiatives seul. Pourtant, la vérité est là : il est dangereux d'agir contre une (ou des) personne(s) qui peu(ven)t faire partie (ou être organisées) d'un (en) réseau. Alors, doit-on encaisser les coups, et se venger après que l'orage soit passé ?

    Pensez-vous que cette perspective correspond à "Tchao Pantin" ?


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