• En 1953, le réalisateur naturalisé mexicain Luis Bunuel est passé derriière la caméra pour tourner El Bruto, dont l'intitulé est la traduction française, selon ceux qui ont eu à adapter le long métrage au marché français (car, à moins d'un faux ami très peu probable, ce mot doit correspondre au même mot de notre langue). D'ailleurs, cette opération n'a pas dû être trop dure, puisque la version française consiste en un simple sous-titrage. Tout en ayant soin de ne pas trop en dévoiler, on parlera, tout d'abord, de la réaction inappropriée de certains qui, parce qu'ils vont devoir chambouler leur vie, n'hésitent pas à tenter de tuer, parce qu'ils ont un faisceau de présemption, toutefois très vraisembable. Dans ce cas là, il convient d'y réfléchir à 2 fois : certes, devoir quitter une situation stable n'a rien d'agréable, puisque le temps qui sera nécessaire à retrouver le confort perdu est une période de précarité. Mais, rien ne dit que l'on ne va pas trouver de meilleures conditions. De toutes façons, sachant que l'une des facultés de l'être humain est de s'adapter à tout, l'amour que l'on peut acquérir pour les diverses étapes par lesquelles on doit passer dépend, non pas de la nature de celles-ci, mais le temps qu'il faux pour s'aménager un (semblant de) nid douillet. Il y a lieu de croire que, même en prison, un ancien détenu peut avoir des relents de bonheur, dans le sens où, par rapport à un individu fraîchement débarqué, il aura su, peut-être, s'attirer la sympathie des gardiens, qui peuvent lui donner une cellule qui sied mieux, et, surtout le respect de ses compagnons d'infortune.

    Voyez-vous en quoi cette analyse est en rapport avec "L'enjôleuse" ?


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  • Apparemment, ce tournage a été, d'après ce que disent les acteurs dans les suppléments du DVD, la première occasion d'une collaboration entre Josiane Balasko et Jacques Villeret (et la dernière, puisque ce dernier est mort). A ce couple s'ajoute André Dussolier, entre antres célébrités, et tout ce petit monde fut dirigé, en (ou pour) 2001, par Jean Becker. Tous ces gens ont contribué à la production d'un film français sans prétion, et, vu son titre, il est inutile de cacher que le thème que l'on a choisi pour cet article concerne la Justice, puisque, après la suppession d'un être humain, il faut passer par un procès. Ce qui choque, dans le long métrage en question, c'est cette digression du juge, qui fait part de son intérêt pour la philatélie. On a là - très certainement - un élément comique, qui caractérise la comédie : c'est, même, trop caricatural, peut-on penser. D'ailleurs, l'oeuvre elle-même le rapelle, par la voix du ministère public. Et, il est clair qu"un vrai professionnel se soucie d'autres choses, quand il travaille, que de symphatiser avec les protagonistes présent. Cela dit, avec la fatigue et le stress, il n'est pas impossible que cela arrive, même si c'est illogique. En effet, on donnerait, par là, un visage trop humain à cette institution, qui, même si la grande tendance consiste à la rendre moins aveugle, reste implacable, par son acharnement. Si, donc, le mouvement n'est pas encore complet (et il faudrait redouter que la machine judiciaire devienne oublieuse), il y a lieu de croire qu'il remonte à l'affirmation de la clémence. Doit-elle être ainsi ? Ne doit-elle pas être, plutôt coercitive, en cherchant des moyens de faire revenir dans le droit chemin ceuux qui sont égarés ?

    Pensez-vous que ne pas aimer "Un crime au paradis" est un tort ?


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  • Sous ce nom, on voit le même film que celui de 1979, dont le titre ne comporte pas de troisième terme. Francis Ford Coppola, qui en est le réalisateur, a su se débrouiller pour multiplier ses bénéfices, avec une nouvelle sortie en 2001, dont il a eu simplement à revoir le montage, pour en arriver à un long métrage de 3 h 15 minutes : c'est ce qui explique la présence d'un mot supplémentaire (qui est mal choisi, puiqu'il s'agit de l'inverse d'une réduction). Bref, le nombre impressionnant de récompense est, aussi, dû au casting : Martin Sheen est évidemment, à honorer, mais, il ne fait pas de doute que l'acteur le plus connu est Marlon Brando, qui est loin, pourtant, d'occuper le rôle principal. Pour éviter de trop révéler le thème de cette superproduction, qui ne correspond pas vraiment au titre, puisque la situation est plus celle d'un "jeu" géopolitique, dont le but est de montrer à son rival que l'on est plus fort que lui. On parlera, plutôt, de l'importance que prennent les femmes quand les hommes se sont mis dans des positions dans lesquelles le contact avec elles est impossible. Certes, on voit combien l'attachement qu'il existe entre les deux sexes, qui - finalement - ont besoin de se retrouver, pour donner un résultat meilleur. Et, au delà, on doit déplorer combien l'amour est vache, puisque les uns, sous prétexte d'une puissance musculaire supérieure, manipulent les autres, au point d'en faire des objets. Alors, il est évident qu'on ne peut pas éluder un rapport de bestialité, qui amène les mâles à courir les femelles, et, concernant les premiers, et quand il s'agit d'êtres humains, il est pitoyable que le travail qu'ils fournissent est de moindre qualité, s'ils ne trouvent pas de réconfort auprès de leurs congénères féminins.

    Etes-vous curieux de voir "Apocalypse Now redux" pour vérifier cette interprétation ?


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  • L'année 1979 a vu la sortie de cette nouvelle comédie de Woody Allen, dont il n'est pas le seul scénariste. Celle-ci, qui met en scène Meryll Streep et Diane Keaton, a eu l'honneur de susciter l'intérêt de la critique, puisque, entre autres, elle a été récompensée par le César du meilleur film étranger. Alors, on ne peut cacher que l'intrigue se déroule à New York, ville dans laquelle on ne peut s'étonner de retrouver un comportement bourgeois, que l'on retrouve tout au long du film. On ne peut pas dire que cela soit très particulier, puisque, en fait, on adopte cette conduite sans le vouloir à partir du moment où l'on s'octroie, par un paiement, quelques minutes de bonheur : cela est, donc, plutôt banal, car il s'agit d'un mouvement répondant à une tendance profonde de la nature humaine. Il convient, par conséquent, de définir à quoi cela correspond. Il s'agit, en fait, d'une manière de faire les choses qui est trop commune, si bien que si, par originalité, on venait à transgresser ces règles tacites de bienséance, on serait considérer comme marginal. C'est que l'ajustement qui fait que, dans telle situation, on se retrouve tous dans la même situation, est le résultat d'une liberté totale, que l'on peut ressentir quand on a payé, puisque, par là, on s'est légitimé. Donc, ici, c'est vraiment l'instinct qui parle : vu que, en principe, cette caractéristique animale est identique pour chacun d'entre nous, puisque nous appartenons à une même espèce, celui qui n'est pas habité par les mêmes habitudes que les autres est, forcément, perçu comme différent. On peut en conclure que ce dont on s'offusque, dans cet article, est une forme de conformisme qui s'attache à l'argent.

    Si "Manhattan" ressortait, retourneriez-vous au cinéma pour le voir ?


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  • Il y a des romans que l'on ne peut se permettre de méconnaître, du genre Alice au pays des Merveilles. Ici, c'est aussi le cas, avec cette histoire écrite par Robert Louis Stevenson, et, donc, il est crriminel d'oublier ce nom, au même titre que celui de Lewis Caroll. Pour ne pas trop s'éloigné du sujet qui, ici, nous intéresse, on dira que, depuis la parution originale en 1886, il s'agit de la sixième adaption que le cinéma fait de l'oeuvre littéraire. Et, jusqu'en 1941, année de production, il semble qu'elle ait été la plus fameuse, dans le sens où une icône du 7ème art nous en a laissé un souvenir impérissable : il s'agit d'Ingrid Bergman. Mais, ce n'est pas à cette occasion qu"elle a acquis ses lettres de noblesse. En fait, on peut juste en déduire que, comme nombre de ses prédécesseurs, elle a choisi de s'intéresser à cette intrigue passionnante. Avec elle, les autres personnes qui ont été réunies ne sont pas aussi connues. Alors, il est de notoriété publique que le thème du film se prête à la réflexion philosophique, et, ici, on s'appesantira sur les lourdeurs du protocole qui amènent à mettre, sur le marché, un médicament. On peut voir, en l'occurence, tout ce qu'il ne faut pas faire, et c'est une occasion de pointer combien il est délicat de passer de expérimentations que l'on fait sur les animaux à celles que l'on tente sur les êtres humains. Mais pourquoi aurait-on plus le droit de retirer la Vie aux bêtes qu'aux Hommes. C'est, sans doute, parce qu'elles n'ont pas de conscience, et, surtout, parce qu'elles n'ont pas la force de se rebeller : c'est pour cela que l'on se sert de souris, au laboratiore, et non d'ours.

    Accorderez-vous que "Dr. Jekyll et Mr. Hyde" est immanquable ?


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